
Une des erreurs que commettent de temps à autre certains Camerounais et Camerounaises, c´est d´oublier très vite les dernières turpitudes dont ils ont été victimes de la part de la coterie formée par ceux et celles qui les truandent, martyrisent et roulent dans la farine depuis des décennies. C´est ainsi que beaucoup ont déjà oublié le « stade de football » qui avait été promis, en mars 2014, aux populations de Massock, Nyanon, Ndom, Ngambè et Pouma. Ce « stade de référence » devait être construit à Song Mbènguè, dans le département de la Sanaga Maritime, Région du Littoral. Un fils du coin — membre du parti politique considéré par la majorité des Camerounais et Camerounaises comme ayant usurpé le pouvoir politique au Cameroun depuis les élections présidentielles de 1992 — fut mis à contribution. Ce fils du coin, « coopté » [c´est lui-même qui utilisa au moins une fois ce verbe en parlant de sa promotion et nomination] pour promouvoir et intensifier les agissements de la coterie dans son coin et contre les ressortissants de la Belle-Contrée, fit savoir aux populations de ce coin de la Belle-Contrée ( « Niceland » en anglais) qu´il avait été envoyé par le successeur d´Ahmadou Ahidjo. Il leur fit part de la « sollicitude » du caïd de la coterie à leur égard, ce dernier ayant décidé de leur offrir un « stade de football de référence » à trois mois de la Coupe du monde de football de 2014. Une « cérémonie de remerciement[s] » fut même organisée le 24 mars 2014 à cet effet, à Massock, par les membres du parti politique que bon nombre de Camerounais et Camerounaises étiquettent comme « Rassemblement des Destructeurs et Pilleurs du Cameroun » . Un tournoi de football fut organisé, l´ « envoye´ » ou le « coopté » remit des équipements sportifs aux jeunes du coin.
Certains observateurs se demandaient et se demandent encore si les auteurs de cette promesse croyaient que la Belle-Contrée ( « Niceland » en anglais) serait en possession d´un certain « pouvoir métaphysique » permettant aux équipes de football de se transcender pendant les tournois. Il se dit que le caïd de la coterie et ses thuriféraires utilisent le football pour anesthésier, endormir ou distraire les populations du Cameroun et marquer des points politiques.

Le « coopté » indiqua que la somme de 100 millions de francs CFA, le montant alloué à la construction du « stade de football de référence » de Song Mbènguè, avait été inscrite au budget de l´année 2014 du ministère des Sports et de l´Education physique. Le « stade de football de référence » devait avoir 10.000 places. Plus de trois ans plus tard ( nous sommes en août 2017), il paraît que le « stade de football de référence » de Song Mbènguè n´a jamais été construit. La somme de 100 millions de francs CFA aurait-elle été tout simplement détournée? Où sont parties la « moralisation » et la « rigueur » tant chantées par le caïd et les thuriféraires de la coterie? Doit-on alors comprendre qu´il ne s´agit-là que de slogans creux et vains, destinés à rouler les Camerounais et Camerounaises dans la farine?
Certains observateurs et observatrices avaient fait remarquer en mars 2014 que l´annonce de la construction de ce « stade de football de référence » n´était pas la première promesse faite aux populations de ce coin de la Belle-Contrée ( « Niceland » en anglais). Un observateur avait même évoqué les promesses de construction et d´entretien des routes; et dans certains cas, des pelleteuses et autres engins étaient même souvent déployés pour faire miroiter aux populations l´imminence du début des travaux.
Par ailleurs, certains responsables du football camerounais ne disaient-ils pas juste avant le début de la Coupe d´Afrique des nations féminine de football 2016, au Cameroun, que les stades de football du Cameroun seraient couverts après cette compétition et que le matériel était prêt? S´agissait-il tout juste d´un stratagème, visant à embobiner l´opinion publique? Les spectateurs et spectatrices ne seront-ils pas toujours obligés de subir les désagréments des intempéries (pendant la saison des pluies) et de la chaleur torride (pendant la saison sèche)?

Voici donc deux exemples de finasseries ou de promesses fallacieuses faites aux Camerounais et Camerounaises depuis environ trois décennies. Le « bout du tunnel » tant annoncé n´a jamais eu lieu. En trois décennies, le Cameroun, un pays jadis prospère et à revenu intermédiaire, pays ayant amorcé son émergence au début des années 1980, a été détruit et réduit à un « pays pauvre très endetté » (PPTE). Et l´ « Afrique en miniature » va poursuivre sa descente aux enfers à moins que les Camerounais et Camerounaises, qui aspirent à l´assainissement de la vie publique et privée tout comme du vivre-ensemble, ne s´inscrivent massivement sur les listes électorales avant le 31 août 2017, ne forment un seul front commun pour cet assainissement , ne s´accordent sur un seul candidat de l´assainissement [du Cameroun] aux élections présidentielles de 2018, n´aillent voter massivement [pour] leur candidat de l´assainissement [du Cameroun] et ne veillent au respect de l´intégrité du scrutin.
L´année 2018 est et sera une année charnière au Cameroun et pour les Camerounais et Camerounaises, car l´ « Afrique en miniature » ne pourra reprendre ou retrouver rapidement sa courbe ascendante que si les forces d´assainissement l´emportent en 2018. Or, l´inscription massive sur les listes électorales avant la fin du mois d´août 2017 est un préalable ou une base indispensable à la victoire des forces honnêtes, rationnelles et raisonnables sur les forces méphistophéliques, mortifères, délétères et morbides qui persécutent les Camerounais et Camerounaises, tout en s´échinant à enterrer le Cameroun. Les forces méphistophéliques redoutent l´inscription massive des Camerounais et Camerounaises sur les listes électorales.
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