La diaspora du monde en Afrique

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LA DIASPORA DU MONDE EN AFRIQUE DANS L’ANTIQUITÉ ET AU MOYEN AGE —

 

Pyramides de Gizeh, construites à l´époque où l´Égypte était encore majoritairement peuplée de Noirs et Noires — la descendance de Cham et de Mitsraïm (Misr).

L’Afrique a connu, dans un passé lointain de son histoire, un phénomène migratoire sans précédent des populations originaires d’Europe et d’Asie. Il s’agissait notamment des Grecs, des Juifs et des Arabes. Ces derniers étaient à la recherche du savoir, de la sécurité mais aussi du bien-être dans ce continent autrefois prospère, qui était devenu le premier centre du rayonnement culturel au monde. Le phénomène diasporique n’est donc pas relativement nouveau pour le monde et l’Afrique en particulier.

L’Égypte pharaonique : première puissance culturelle et sécuritaire du monde

La diaspora d’un pays est la communauté étrangère d’un État ou territoire qui se fixe dans d’autres pays dans le monde. Dans l’ouvrage Géopolitique des minorités du Pr. Pierre Georges publié en 1984, le géographe français définit la diaspora comme la« dispersion alimentée par des exodes successifs, d’une entité ethnoculturelle solidement constituée préalablement à son essaimage». Quant au politologue Gabriel Scheffer de l’Université hébraïque de Jérusalem et spécialiste de la diaspora juive, les diasporas modernes sont des minorités ethniques de migrants vivant dans des pays d’accueil mais conservant des liens affectifs et matériels forts avec leur pays d’origine (Scheffer, 1986).

Depuis la nuit des temps jusqu’à ce jour, le phénomène migratoire et diasporique pousse les peuples du monde à se déplacer pour des raisons politiques, économiques, culturelles, religieuses et intellectuelles, le but étant de rechercher un espace plus sécuritaire de bien-être et d’acquérir le savoir, le savoir-faire ou la connaissance. C’était le cas de la diaspora grecque dans l’Égypte pharaonique avec des noms aussi célèbres que Thalès, Pythagore, Euclide, Héraclite, Démocrite, Socrate, Platon, Ératosthène, etc. Nous sommes alors bien loin dans le passé avant l’ère chrétienne. Cette diaspora hellénique se fixe essentiellement à Alexandrie, qui est le centre par excellence du rayonnement culturel dans le monde avec sa célèbre bibliothèque de plus de 700.000 volumes (rouleaux de papyrus). Ces Grecs viennent s’abreuver des immenses connaissances de prêtres égyptiens de l’époque notamment Manéthon, prêtre égyptien qui parlait et écrivait le grec. Ce sage égyptien a rédigé l’histoire des pharaons intitulée Aiguptiaka. À cette époque, l’Égypte pharaonique était pour les Grecs comparable par exemple aux États-Unis où les autres citoyens de notre village planétaire rêvent d’aller à la conquête du savoir dans les meilleures institutions universitaires du monde. C’est la preuve que l’Égypte pharaonique a été l’institutrice de la Grèce et des autres peuples du monde.

L’apport de la diaspora intellectuelle hellénique a permis à la Grèce antique de prendre le relais de la pensée mathématique, philosophique et technique pour devenir le plus grand foyer du rayonnement des connaissances dans l’Antiquité. C’est la raison pour laquelle le prestige de la Grèce dans ce 21ème siècle, malgré ses difficultés conjoncturelles et structurelles et ses multiples crises sociales dans ce pays de l’Union européenne, repose encore aujourd’hui dans l’apport remarquable des savants grecs dans l’avancement des connaissances, qui ont permis à notre société humaine de faire chaque jour un peu plus un saut qualitatif vers plus de modernité. Au-delà de cette diaspora intellectuelle grecque en Égypte qui a favorisé l’émergence du savoir au pays dans l’Antiquité, la prise de la cité grecque de Phocée en 546 avant Jésus-Christ par l’empire perse (Iran actuel) de Cyrus Le Grand a aussi été à l’origine dans l’Antiquité de la diaspora phocéenne qui fonda auparavant la colonie de Massilia, plus connue aujourd’hui sous le nom de Marseille en France, vers 600 avant l’ère chrétienne. Comme vous pouvez le constater aisément, depuis les premières vagues d’immigration dans l’Antiquité, le phénomène diasporique trouve essentiellement ses motivations dans l’éducation ou la recherche du savoir, la sécurité donc également la liberté et la subsistance.

La prospérité du continent noir : incontestable dans un passé lointain

En dehors de l’Égypte pharaonique, l’Université Sankoré de Tombouctou au Moyen Age, entre le XIIème et le XVIIème siècle, aurait formé plus de 25 000 étudiants dans de nombreuses disciplines comme l’astronomie, la philosophie, le droit, la médecine, l’algèbre, la chirurgie, la religion, la grammaire, etc. Cette université prestigieuse, située dans l’actuel Mali, avait des érudits et enseignants célèbres noirs comme Mohamed Bagayoko Wangari, originaire de Djenné. Ce dernier a formé des étudiants célèbres tel que le savant Ahmed Baba, qui deviendra à son tour enseignant dans ce centre d’excellence du savoir. L’érudit Ahmed Baba a publié un ouvrage majeur intitulé Kifâyat Al muhtaj. Ce dernier qui a été déporté au Maroc après la conquête marocaine en 1593 est retourné dans son pays après avoir été libéré pour son intelligence et la formation de certains disciples dans ce royaume. Lorsqu’on sait que l’Université de Tombouctou entretenait une étroite collaboration avec d’autres centres d’enseignement au Caire et à Damas, on peut donc aisément imaginer au moins que des étudiants venus d’autres régions du monde ont également été formés dans ce temple du savoir en terre africaine au sud du Sahara.

D’après le géographe Michel Bruneau, il existe trois caractéristiques qui justifie la diaspora : la conscience et le fait de revendiquer une identité ethnique ou nationale ; l’existence d’une organisation politique, religieuse ou culturelle du groupe dispersé; l’existence de contacts sous diverses formes, réelles ou imaginaires, avec le territoire ou pays d’origine.

De nos jours, pour faire un parallèle au rayonnement de la Grèce antique grâce au savoir et savoir-faire de sa diaspora intellectuelle dans l’Égypte pharaonique, nous pouvons affirmer également que le rayonnement international et le prestige d’un petit État comme Israël repose essentiellement sur l’apport remarquable de sa diaspora intellectuelle et du monde des affaires dans le monde. Cette diaspora juive séculaire ou de nouvelles vagues d’immigration à travers le monde, notamment en Europe occidentale et aux États-Unis, au-delà de celle qui a existé pendant la période pré-romaine après la persécution et l’expulsion suite au renversement en 587 avant l´ère chrétienne du Royaume de Juda ainsi que celle de la période sombre de l’Histoire avec la Shoah, domine tous les importants ressorts de pouvoir dans le monde occidental grâce à de puissants lobbies ou acteurs géopolitiques au service de l’État hébreu. Dans l’Ancien et le Nouveau Testament de la Bible, les Saintes Écritures nous édifient sur le séjour de nombreux Juifs et croyants qui ont fui la persécution et la violence dans leur territoire ou pays pour s’établir en Égypte, leur nouveau pays d’adoption. Nous connaissons l’histoire d’Abraham et de Sara, celle de Moïse, sans oublier le séjour de la Sainte Famille de Joseph, Marie, leur nouveau fils Jésus ainsi que l’accoucheuse de Marie nommée Salomé. Comme de nombreux réfugiés de notre époque, qui fuient l’instabilité politique, les crises sociales, les conséquences du réchauffement climatique, l’aliénation culturelle, les conflits armés, les guerres religieuses et ethniques, la Sainte Famille a été contrainte de quitter la Palestine du roi Hérode pour mettre en sécurité l’enfant Jésus que le roi voulait tuer afin d´ éviter des menaces à son pouvoir suprême.

D’après le Papyrus du Fayoum qui remonte au IVème siècle et rédigé dans l’ancienne langue copte et dont on retrouve un exemplaire à la bibliothèque de l’Université de Cologne en Allemagne, la Sainte Famille a séjourné en Égypte pendant 3ans et 11 mois. Ce voyage en terre africaine de Joseph, son épouse et leur fils a eu lieu le 24 du mois copte de Bashons, correspondant au mois de juin du calendrier grégorien. Ces informations sur le séjour égyptien de la Sainte Famille concordent avec et corroborent celles du Livre des Mémoires du Pape Théophile dont on retrouve trois exemplaires respectivement au Vatican, à la bibliothèque nationale de Paris et à la bibliothèque des Manuscrits de Deir Al Moharraq située à Assiout en Égypte. Dans un songe sur Marie, ce 23ème Pape d’Alexandrie a reçu de la mère de Jésus toutes les informations relatives à leur traversée du désert et leur séjour en Égypte.

D’après tout ce qui précède, il n’y a pas l’ombre d’un doute, le continent africain, à travers l’Égypte pharaonique, est à l’origine de la civilisation humaine et au cœur des premiers mouvements diasporiques dans le monde. Si aujourd’hui les Africains quittent essentiellement le continent pour s’établir dans d’autres îlots de prospérité et de sécurité dans le monde, il est important de souligner que l’Afrique a reçu un nombre important de migrants venus d’ailleurs au cours de son histoire glorieuse. Il n’est donc pas exclu que ce continent reçoive à nouveau une vague migratoire importante lorsque la roue de l’histoire actuelle fera de l’Afrique le continent où il fera bon vivre dans un futur lointain. C’est la connaissance du passé de l’Afrique et les perspectives favorables de son futur qui permettent une meilleure projection du flux diasporique des étrangers dans l’avenir sur le continent noir.

La diaspora juive : levier de pouvoir et la force d’Israël dans le monde

La diaspora juive compte un peu plus de 14 millions de personnes à travers le monde — et notamment sur le continent africain. Sur le plan démographique, son poids est négligeable parce que ce peuple représente à peine 0.02% de la population mondiale. Pourtant, l’influence de L’État d’Israël et son poids géopolitique, géostratégique et géoéconomique dans la marche des affaires du monde repose essentiellement sur sa diaspora.

En effet, vous savez que le savoir donne le pouvoir et la puissance financière influence considérablement les rapports de force. Pour prendre la mesure du poids de la diaspora juive dans le monde, il suffit de se rendre compte de la main mise du peuple juif sur les différents Prix Nobel dans le monde. Les chiffres et les pourcentages sont des indicateurs fiables pour le justifier. Prenons un exemple simple: Le peuple juif compte aujourd’hui un peu plus de 164 lauréats du prix Nobel sur plus de 740, soit 22% des lauréats de ce prix dans le monde. Si nous poursuivons l’analyse, on se rendra compte que 53% des lauréats du prix Nobel d’économie dans le monde sont des Juifs, 38% des lauréats de celui de physique sont Juifs, 29% des lauréats du Nobel de médecine sont des Juifs, 28% des lauréats du Nobel de Chimie sont des Juifs, 27% des lauréats du Nobel de littérature sont des Juifs et 11% des lauréats du prix Nobel de la Paix sont des Juifs.

Par ailleurs, de nombreux magnats de l’industrie et de la finance à travers le monde, notamment aux États-Unis, sont d’origine juive. De même, certains d’entre eux occupent des fonctions politiques importantes ou travaillent pour des médias influents dans leurs pays d’adoption. Dès lors, cette diaspora peut peser de tout son poids dans les décisions concernant l’État d’Israël à l’exemple du processus de paix au Proche-Orient. Pour mieux coordonner les actions de cette diaspora juive en faveur des intérêts de l’État hébreux dans un pays comme les États-Unis, certaines organisations ont été créées. Nous pouvons citer l’American Israël Public Affairs Committee (AIPAC) aux États-Unis qui influencerait même le Congrès à travers ses contributions de campagne et le Washington Institute for Near East Policy (WINEP). Cette dernière organisation aurait une forte influence sur les médias et le pouvoir exécutif en matière de politique étrangère des États-Unis envers l’État hébreu. Voilà autant de raisons pour lesquelles Israël est un petit pays puissant qui influence même la politique américaine et mondiale au Proche- Orient avec le monde Arabe. Le peuple juif qui a une histoire assez douloureuse, notamment avec l’holocauste, a compris que l’union fait la force et l’État d’Israël a adopté une bonne politique d’utilisation de sa diaspora pour son rayonnement dans le monde. La diaspora juive a su s’imposer dans notre village planétaire grâce à son savoir-faire, le contrôle de grands leviers de pouvoir comme les médias et son pouvoir de l’argent, qui permettent de se construire des lobbies puissants pour défendre les intérêts d’Israël et du peuple juif partout où le besoin se fera sentir. C’est le cas aussi dans un pays européen comme la France avec le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France ou le CRIF.

Si l’Afrique est à la traîne et peu écoutée dans la marche des affaires du monde, l’une des raisons du poids négligeable du continent noir repose aussi sur le manque de vision ou de perspective dans l’unification des forces de la myriade d’associations ou d’organisations de cette diaspora africaine, dans l’optique de se constituer en véritables acteurs géopolitiques pour la défense des intérêts majeurs de l’Afrique. La diaspora africaine doit jouer sa meilleure partition pour favoriser le développement de l’Afrique, sinon la marginalisation des Africains se poursuivra dans les décennies futures. L’Afrique peut se développer. C’est une question de volonté et de détermination aussi bien des leaders politiques que des Africains du terroir et de la diaspora. Seul le développement durable et humain intégral permettra aux États africains de se libérer de la domination occidentale pour construire une paix harmonieuse sur notre continent. Pour cela, les Africains doivent conjuguer leurs efforts en faisant appel au savoir-faire ou à l’expertise de sa diaspora éparpillée à travers le monde. Le Roi Ghézo du Royaume du Dahomey (Bénin actuel) avait vu juste lorsqu’il disait que si tous les fils du royaume venaient par leurs mains assemblées boucher tous les trous de la jarre percée, notre royaume serait sauvé.

L’indice de visibilité d’un pays par sa diaspora : un outil statistique du dynamisme d’une communauté diasporique à l’extérieur

L’explosion spectaculaire des technologies de l’information et de la communication ont littéralement transformé les frontières géographiques et aérographiques en frontières virtuelles. Les moyens d’information et de communication sont entrain de transformer la notion de frontière dans nos esprits à un simple concept quasiment caduc. Le monde se globalise chaque jour un peu plus en un village planétaire grâce aux moyens modernes de communication à la fois transversale et asynchrone comme internet et les nouveaux réseaux d’informations et de socialisation comme le blog, facebook, twitter, etc. Ces outils d’information et de communication sont des atouts majeurs pour le rayonnement d’un pays d’origine grâce à la visibilité d’un membre de sa diaspora qui s’illustre dans son pays d’adoption ou à travers le monde dans une activité culturelle, intellectuelle, sociale, religieuse, politique, économique, sportive, etc.

Pour prendre la mesure de ce que j’appelle l’Indice de Visibilité d’un Pays par sa Diaspora ou l’IVPD, qui serait un indicateur fiable du dynamisme d’un peuple à travers les multiples activités de sa communauté diasporique au cours d’une année, nous allons essayer d’évaluer l’effet statistique ou une étude médiamétrique après l’élection de l’écrivain canadien d’origine haïtienne à l’Académie française le 12 décembre 2013. L’entrée à la « Coupole des Immortels » en France de l’enfant terrible de la ville de Petit-Goâve a été largement médiatisée par de nombreux journaux, radios et chaînes de télévision du monde. Par ailleurs, les différents médias sociaux comme facebook, twitter, sans oublier les médias du web, ont également relayé cette nouvelle par les « followers » de l’élection du nouveau académicien noir naturalisé canadien — mais originaire d’Haïti, la première république noire indépendante du monde en 1804 mais aussi le pays le plus pauvre des Amériques — environ 210 ans plus tard. En l’espace d’une journée, Dany Laferrière, un membre influent de la diaspora intellectuelle haïtienne du monde, qui a fui la dictature de Baby Doc pour une vie paisible au Canada, a remis le pays de Toussaint Louverture sur la carte du monde. Le nom d’Haïti a été largement cité de manière positive grâce à l’écrivain qui a eu une ascension fulgurante et un rayonnement planétaire incontestable depuis son exil au Québec. Lorsqu’on sait que les nouvelles sur Haïti dans les médias du monde sont généralement rares et mauvaises — avec notamment la paupérisation croissante de la population, la corruption systémique, un dualisme social profond caractérisé par une mauvaise redistribution des fruits de la croissance qui creuse les inégalités et des catastrophes naturelles comme le séisme dévastateur du 12 janvier 2010 qui a failli faire passer Dany Laferrière de vie à trépas parce qu’il se trouvait dans son pays d’origine–, le second académicien noir de l’histoire de cette vieille institution séculaire de la République française permet de rendre Haïti attractif aussi bien sur le plan culturel, humain et touristique. L’indice de visibilité du pays par sa diaspora peut être capitalisé par les autorités politiques haïtiennes. En effet, le nouvel académicien participe positivement à redorer l’image d’un peuple meurtri par la souffrance et dont le fonctionnement de l’État et le financement de son programme de développement dépend(ent) essentiellement de l’aide internationale.

Dans l’ouvrage publié par le Groupe de réflexion et d’action pour une Haïti nouvelle (GRAHN) après le violent tremblement de terre, ouvrage qui est un véritable Plan Marshall de la diaspora haïtienne du monde, le Pr. Samuel Pierre de l’École Polytechnique de Montréal, titulaire de l’unique Chaire de recherche industrielle au Canada en systèmes réseautiques mobiles de prochaines générations, conjointement financée par le pays et la firme suédoise Ericsson, le seul Noir originaire d’Haïti à devenir membre de l’Académie canadienne du génie, affirme :

« Pour l’exercice 2008-2009, le budget de fonctionnement de l’État haïtien, excluant celui de l’investissement , s’est élevé à 100 milliards de gourdes, alors que les recettes anticipées de l’État ne pouvaient pas atteindre 40 milliards de gourdes. Il faut donc compter sur la communauté internationale pour combler le manque à gagner d’environ 60 milliards de gourdes représentant plus de 60% de ce budget de fonctionnement. Qu’en est-il alors du budget d’investissement ou de développement qui dépendrait presque à 100% de l’aide externe? Les questions fondamentales qui se posent aux décideurs politiques actuels et futurs sont les suivantes : comment peut-on parler de souveraineté nationale quand plus de 60% des montants nécessaires au fonctionnement de l’État dépendent des aléas et de la bonne foi d’acteurs internationaux? Comment faire progresser un pays qui ne possède guerre de moyens d’élaborer et de financer un programme de développement? »

Il faut noter qu’un dollar américain vaut environ 40 gourdes, la monnaie locale dans ce pays.

La réponse à toutes ces questions pertinentes du savant canado-haïtien ne trouveront de solutions meilleures et durables qu’avec l’apport remarquable de la force créatrice de la diaspora haïtienne possédant un savoir-faire indispensable pour favoriser la visibilité d’Haïti, son attractivité, son rayonnement, son « take-off » ou décollage économique dans l’optique du développement harmonieux et durable du pays. Il s’agit pour tous les pays du monde, notamment ceux du continent africain, de mettre la diaspora au cœur des priorités du développement ou du progrès social du pays.

Auteur: Ferdinand Mayega — Ottawa, Canada
Ferdinand Mayega — Ottawa, Canada

Ferdinand Mayega est journaliste-écrivain et chercheur, spécialiste de la diaspora africaine; chercheur associé au Centre des Recherches Pluridisciplinaires sur les Communautés d’Afrique noire et de Diasporas (CERCLECAD) à Ottawa, au Canada. En outre, il est chercheur associé sur les questions de diaspora africaine à l’Institut de Recherches et d’Études Africaines (IREA) à Paris, en France. Il est l´auteur de L’avenir de l’Afrique: la diaspora intellectuelle interpellée, essai de 316 pages paru en 2010 chez l´Harmattan, à Paris.

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